Déontologie sur internet et pratiques politiques
La campagne électorale est bien commencée sur internet et toutes les méthodes sont bonnes pour augmenter la visibilité des candidats sur la toile. La moitie des accès à un site se faisant au travers d'un moteur de recherche, les équipes de campagne du PS et de l'UMP sont prêtes à rémunérer Google pour être bien positionnés dans les résultats de recherche au travers du système Adwords.
Quoique un peu étonnante, cette pratique est tout à fait dans la continuité de ce qui se fait dans le monde physique. Cependant, certains dérapages voient le jour :
- Le blog militant http://www.monputeau.com/ gêne la municipalité UMP de la ville ? Qu'à cela ne tienne, il n'y a qu'à acheter le terme monputeau.com pour que les requêtes arrivent en priorité sur le site de l'UMP plutôt que sur le site recherché par l'internaute.
- Depuis l'été, l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a également, à plusieurs reprises, détourné le terme "Ségolène Royal" et "parti socialiste"
Ces pratiques ne sont pas éthiques et sont dangereuses pour la démocratie sur la toile. A la suite de plusieurs procés aux USA, Google n'accepte plus l'achat de termes Adwords liés à des marques. Pour qu'internet ne devienne pas une jungle, il semblerait normal que la même éthique soit appliquée en politique. Par ailleurs, le fait que Google autorise ces pratiques ne dédouane pas les partis politique de faire preuve de responsabilité en la matière.
Quoique un peu étonnante, cette pratique est tout à fait dans la continuité de ce qui se fait dans le monde physique. Cependant, certains dérapages voient le jour :
- Le blog militant http://www.monputeau.com/ gêne la municipalité UMP de la ville ? Qu'à cela ne tienne, il n'y a qu'à acheter le terme monputeau.com pour que les requêtes arrivent en priorité sur le site de l'UMP plutôt que sur le site recherché par l'internaute.
- Depuis l'été, l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a également, à plusieurs reprises, détourné le terme "Ségolène Royal" et "parti socialiste"
Ces pratiques ne sont pas éthiques et sont dangereuses pour la démocratie sur la toile. A la suite de plusieurs procés aux USA, Google n'accepte plus l'achat de termes Adwords liés à des marques. Pour qu'internet ne devienne pas une jungle, il semblerait normal que la même éthique soit appliquée en politique. Par ailleurs, le fait que Google autorise ces pratiques ne dédouane pas les partis politique de faire preuve de responsabilité en la matière.
Miguel Teixeira
Sur l'histoire de Google et comment l'exploiter pour le marketing,
on peut lire "La révolution Google - Ed Eyrolles"
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