17 oct. 2007

3° Journée des 25/35 ans du diocèse d'orléans

Comme tous les ans, les JPs du MCC participent à la journée des 25/35 ans.
Samedi 10 novembre à 14h au lycée saint Charles à Orléans sud, le thème sera le suivant :



Dieu : OUI !
L'Eglise : ???



Un temps fort pour se poser, réfléchir ensemble et découvrir la diversité des propositions d’Église dans le diocèse pour les 25/35 ans (environ).

Contact : journeediocesaine2535@yahoo.fr - tél : 02 38 62 68 02

(Lycée Privé Saint-Charles Val, 5 Avenue Saint-Fiacre, 45100 Orléans, arrêt de tram Tourelles-Dauphine)

Garderie possible pour les enfants jusqu’à la fin de la messe

15 oct. 2007

Messe de rentree du MCC d'Orleans

Cette année, le MCC d'Orléans chosissait d'animer une messe de rentrée dans la paroisse St Paterne. Ce fut l'occasion de participer à la vie de l'Eglise locale et de partager un verre avec les paroisien habituels. L'occasion aussi pour notre aumônier de secteur, Dominique Panis, de dire une homélie à la fois classique et encrée dans le réel.


Frères et sœurs, nous connaissons bien cette page d’Evangile qui nous rapporte la guérison de dix lépreux à l’époque de Jésus. Mais attention ne considérons pas trop vite cet événement comme une belle histoire du passé racontée pour nous édifier. Voyons au contraire comment cet événement s’adresse à chacun et à chacune d’entre nous, comment d’une manière ou d’une autre il nous rejoint et nous questionne au sein de nos histoires personnelles et de notre histoire collective. Et pour cela il me parait important de bien regarder les comportements, les attitudes des dix lépreux.
Les lépreux sont mis à l’écart de la société à cause de leur maladie contagieuse. Dix d’entre eux ont entendu parler de Jésus comme d’un guérisseur, d’une personne ayant une certaine puissance, un Maître ; alors ils viennent lui crier leur détresse et lui demander d’avoir pitié d’eux. Jésus entend leurs cris et leur dit tout simplement d’aller se montrer aux prêtres. Rappelons-nous que dans le judaïsme, seuls les prêtres peuvent donner aux lépreux un certificat de guérison et les réintégrer dans la société. Confiants en la parole du maître les lépreux obéissent et ils sont purifiés en cours de route. Neuf d’entre eux continuent leur chemin pour faire constater leur guérison aux prêtres, en fait ils ne font qu’obéir à ce que le maître leur avait demandé de faire. Par contre l’un d’entre eux, un samaritain quitte ses anciens compagnons de misère, il fait demi-tour, il revient vers Jésus en glorifiant Dieu et il se jette face contre terre devant Jésus pour lui rendre grâce. Et là, cet homme s’entend dire une parole extraordinaire : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » Ce samaritain, ancien lépreux, hérétique pour les juifs se trouve non seulement guéri mais sauvé ; car à cause de ce qui vient de lui arriver, il a su reconnaître en Jésus plus qu’un guérisseur, il a reconnu en Jésus l’envoyé de Dieu, celui qui donne la vie. Cette reconnaissance exprimée par la joie et l’action de grâces le sépare certes des autres lépreux qui se contentent d’accomplir les lois du judaïsme, mais elle lui ouvre des espaces nouveaux, elle lui permet d’être partie prenante du Royaume. Et ainsi nous constatons que cette histoire de guérison bien située dans une époque précise rebondit pour devenir une histoire du salut toujours actuelle.
Oui cette page d’Evangile n’est pas seulement le récit d’un fait miraculeux, elle est une manifestation concrète du salut apporté par le Christ. Ce salut n’est pas réservé à un groupe qui accomplit scrupuleusement des prescriptions, il est proposé à tous les êtres humains gratuitement sans exception quelle que soit leur race, leur religion. Mais attention, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui, l’être humain est libre d’accepter ou de refuser la rencontre avec Dieu, il est libre de reconnaître ou d’ignorer les signes de présence de Dieu, il est libre de continuer son chemin ou de faire demi-tour pour se convertir et rendre grâces. Et ceci m’amène à me poser, à vous poser plusieurs questions : Frères et sœurs savons-nous aujourd’hui reconnaître la présence de Dieu au milieu de nous ?
- Savons-nous faire demi-tour, c'est-à-dire nous convertir pour accepter la rencontre ?
- Savons- nous rendre grâces pour tout ce qui nous est donné gratuitement aujourd’hui ?
Certes la présence de Dieu, le Règne de Dieu sont déconcertants car ils ne sont pas directement tangibles, mesurables. Le Christ lui-même nous prévient : « on ne dira pas : le voici ou le voilà. En effet le Règne de Dieu est parmi vous. » Rappelons-nous aussi la réponse faite par Jésus aux disciples que Jean-Baptiste lui envoie pour savoir si il est bien le Messie attendu : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent et les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. » Oui nous croyons que la présence de Dieu se découvre, que le Royaume se réalise dans le vécu, dans les choix que nous sommes amenés à faire au sein de notre vie familiale, professionnelle, dans nos engagements politiques, sociaux, ecclésiaux. Mais sommes-nous prêts à découvrir ces signes du Royaume tels qu’ils se présentent à nous comme par exemple dans un regard qui fait vivre ou qui fait peur, dans une parole qui éclaire ou qui bouscule, dans la manière de regarder les autres, d’assumer telle responsabilité dans le travail, dans la cité, dans certains combats qui sont menés pour que chaque être humain soit reconnu dans sa dignité et pour rendre notre terre habitable pour tous ?
Sommes-nous prêts à reconnaître ces signes et à nous laisser transformer par eux ? Sommes-nous également capables de rendre grâce pour tous ces gestes qui nous font vivre ou bien sommes-nous des chrétiens qui se contentent d’accomplir des rites et incapables de nous émerveiller, de rendre grâces ?
Reconnaître la présence de Dieu, se laisser transformer et rendre grâces, ce n’est pas toujours facile. Cela demande de nous détacher de nous-mêmes pour être capable d’écouter. Cela demande de savoir nous arrêter seul ou avec d’autres pour prendre du recul et redécouvrir l’essentiel de ce que nous vivons à la lumière de la Parole de Dieu. Cela demande de rompre avec nos habitudes pour nous ouvrir à l’inattendu et nous laisser interpeller par les autres, par les événements. Oui cela n’est pas facile mais c’est à ces conditions que nous pourrons à notre tour découvrir le vrai visage de Dieu qui continue à nous donner gratuitement son salut. Et alors, le Christ ne sera plus pour nous un simple guérisseur, un consolateur, mais nous le percevrons comme Celui qui est source de vie, comme Celui qui réalise les merveilles de Dieu, comme Celui qui appelle tout être humain à la vraie libération en brisant les barrières qui isolent et enferment, comme Celui qui nous envoie sur nos divers chemins en nous disant : Lève-toi et va, ta foi t’a sauvé.

Frères et sœurs, sur nos divers chemins, Dieu continue à nous proposer son amour, son salut quelle que soit notre situation. Il entend nos cris. Il nous invite nous lever pour aller à sa rencontre et à la rencontre de nos contemporains. Que cette eucharistie nous aide malgré les difficultés et les obscurités de notre temps à discerner les signes de la présence de Dieu dans nos différents milieux de vie et qu’elle nous donne personnellement et communautairement la force de nous mettre en route et la joie de rendre grâce pour tout ce que Dieu réalise à travers nous et autour de nous. Oui, toute ma vie, je chanterai ton nom Seigneur.

Saint Paterne le 14 octobre 2007
Vingt-huitième Dimanche du temps ordinaire

8 oct. 2007

Des dates à retenir

Le dimanche 14 Octobre, le MCC d'Orléans est amené à se retrouver à Saint Paterne, à 11 h, pour une " messe de rentrée " suivie du verre de l'amitié et d'un repas partagé.

Le jeudi 15 Novembre, soirée sur la vie au travail co-organisée par le MCC dans le cadre de la "Visite Pastorale"; Pour préparer cette soirée, les membres du MCC du Loiret sont invités à réfléchir au thème de la mobilité autour des pistes suivantes :

VIE AU TRAVAIL
QUELS CHANGEMENTS A ORLEANS
« CHANCES ET / OU SOUFFRANCES »


1. Comment vit-on ses mutations sur Orléans et sur l’agglo ?

De choisir de vivre dans une région qui n’est pas la sienne : nous sommes de plus en plus nombreux à prendre une telle décision, qui suppose de s’attacher à un lieu où l’on a pas vécu, de s’acclimater, de s’intégrer, de tisser des liens….Comment, dans une ville d’adoption, avons-nous réussi à se créer de nouvelles racines ?


2. Mobilité géographique ?

Quitter sa région pour s’installer ailleurs est lié à l’évolution de notre société mais est-il facile de se déraciner même si c’est un choix réfléchi ?
Est-ce que cette nouvelle vie répondait à un besoin profond professionnel ou personnel ?
Avons-nous parfois le sentiment d’être accepté mais pas adopté ?


3. Mobilité professionnelle pour divers raisons : changement de poste, restructuration, licenciement…. ?

Placé dans la situation du petit nouveau, comment arriver à s’intégrer à un nouveau poste de travail ou de vie sachant que l’esprit de clocher règne dans le milieu d’une entreprise ou administration ?
Il faut parfois réussir à prouver que l’on n’est pas un touriste de passage qu’on veut vraiment se fixer.


4. Les mutations dans les organisations du travail à travers les projets ?

Même sans changement géographique, nous pouvons nous trouver en mutation à travers des organisations de travail dues à l’évolution technologique des équipements, à des restructurations d’équipe, à des centralisations….Et pourtant sans changer de région, nous subissons les difficultés d’une mutation professionnelle : perte de repères dans son travail quotidien, remise ne question de soi-même….

2 oct. 2007

La responsabilité des médias

Samedi 29 septembre 2007, la radio chrétienne RCF St Aignan fêtait ses 15 ans d'existence. A cette occasion, elle organisait une conférence sur la responsabilité des médias avec Georges Malbruno, grand reporter et Mgr Fort, Evèque d'Orléans.
Voici une petite interview à chaud de l'une des personnes qui se trouvait dans la salle.